La Grèce antique a influencé les cultures de nombreux pays notamment en sculpture et en architecture. A l’ouest, l’art de l’empire romain s’est largement inspiré des modèles grecs. En Europe, l’art grec a inspiré plusieurs générations d’artistes que ce soit dans le domaine de la sculpture ou de la peinture.
L’aspect utile dans la vie privée ou dans la vie publique, domine l'architecture au temps des Romains et se principe fut appliqué de façon grandiose. Bien que l’art de bâtir n’est rien conçu de comparable au Parthénon, les bâtisseurs grecs employés par les romains ont laissé des édifices de caractère très solides. L'arcade avait à peine paru dans les édifices grecs des temps précédents mais prendra une importance significative à cette dernière période. On assiste notamment à la construction de voûtes et de dômes, complétés par des piliers qui vont progressivement remplacer les colonnes. Le rajout de colonnes soit détachées, soit engagées, à l'extérieur des édifices, produit alors un mélange de formes qui n’aurait pas satisfait les goûts du temps de Périclès. Mais le besoin se faisait ressentir d’alléger les formes qui semblaient lourdes en apparence avec des arcades imposantes et des énormes piliers. C'est ce même besoin qui fit naître le chapiteau composite, mélange plus riche encore que le corinthien, mais d'une composition toujours difficile et rarement heureuse. Les grandes dimensions des édifices, composés de plusieurs étages, suggérèrent l'idée de placer les ordres les uns au-dessus des autres, en commençant par le plus simple. Mais à l'ordre dorique, qui n'a point de base, fut substitué le toscan, plus en harmonie avec le style des nouvelles constructions. Voilà les principales caractéristiques qui permettent de reconnaitre les ouvrages bâtis sous l'influence du génie romain. Ils furent construit dans tout l'Empire, depuis l'époque de la conquête, et principalement sous Auguste secondé par Agrippa, sous les Flaviens et sous les Antonins. Les constructions romaines, que les Grecs anciens avaient à peine pratiquées voire entièrement ignorées, sont surtout les thermes, les aqueducs, les arcs de triomphe, les amphithéâtres, les basiliques. La grandeur de ces constructions n’a cependant pas permis d'y appliquer le raffinement de l’art du Parthénon et il fallut recourir à des moyens moins coûteux. A partir de là, on commença à utiliser les briques ou les petites pierres carrées à l'extérieur des murs comme revêtement, du mortier fait de débris de toutes les formes pris comme une masse unique et pratiquement indestructible.
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